
De nouvelles personnalités font part de leurs condoléances aux proches des victimes
« Toutes mes pensées et mon soutien aux victimes de la fusillade », a déclaré sur Twitter Isabelle Rome, la ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. « La haine xénophobe et raciste n’aura jamais sa place dans notre République », a-t-elle ajouté. Des condoléances partagées par le ministre des transports, Clément Beaune, et le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, qui ont tous deux remercié les « forces de l’ordre et [les] pompiers pour leur intervention rapide ».
Le président des Centristes, Hervé Morin, s’est dit « profondément choqué par la terrible fusillade survenue aujourd’hui à Paris. Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches ». « Toute la lumière devra être faite sur le caractère raciste de cette attaque. La haine tue », a écrit la cheffe de file d’Europe Ecologie Les Verts, Marine Tondelier. Des mots semblables à ceux de l’ancienne candidate Les Républicains à la présidentielle, Valérie Pécresse, qui a demandé à ce que « toute la lumière [soit] faite » après avoir adressé ses « pensées les plus chaleureuses (…) aux victimes et à leurs familles ».
A l’extrême droite du spectre politique, les messages de condoléances ont été suivis par des interrogations concernant la remise en liberté du tireur. Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a ainsi souligné que « l’auteur des faits était “libéré sous contrôle judiciaire” depuis le 12 décembre, malgré de lourds antécédents, et il a pu récidiver dans l’horreur ». Le président des Patriotes, Florian Philippot, ajoute : « Que faisait ce type dehors ? ! Darmanin va encore faire de grands discours, mettre des tweets martiaux, et ensuite ? Rien, comme d’habitude ! ». L’ancien candidat de Reconquête à la présidence de la République, Eric Zemmour, condamné en janvier pour provocation à la haine raciale – condamnation suspendue après son appel –, a également fait part de ses « pensées aux victimes lâchement assassinées (…) par un homme qui n’aurait jamais dû être en liberté ».
Le suspect, William M., 69 ans, était déjà connu « pour tentative d’homicide volontaire dans un camp de migrants » à Paris, en 2021, et avait été relâché il y a une quinzaine de jours, car sa détention provisoire atteignait son terme. « En matière criminelle, la durée initiale du placement en détention provisoire est d’un an et elle est en principe limitée à deux ans lorsque la peine encourue est inférieure à vingt ans de réclusion », selon le site Vie publique.
« Il ne s’agit pas d’une fusillade mais d’un meurtre raciste », a pour sa part écrit le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, réagissant au tweet de Marine Le Pen mentionnant une « fusillade ». « Et d’un possible attentat de la part d’un homme, abreuvé par les discours de haine, qui attaquait au sabre des réfugiés soudanais il y a onze mois. Les faits, rien que les faits », a-t-il ajouté.

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